Tu m’apparais là-haut, glissant de branche en branche,
Lorsque soudain l’orage accourt en avalanche
Et lacère le front ramu du vieux verger.
Tu fuis craintive et preste et descends de l’échelle
Et t’abrites sous l’appentis dont le mur clair
Devient livide et blanc aux lueurs de l’éclair
Et dont sonne le toit sous la pluie et la grêle.
Mais voici tout le ciel redevenu vermeil.
Alors, dans l’herbe en fleur qui de nouveau t’accueille,
Tu t’avances et tends, pour qu’il rie au soleil,
Le fruit mouillé que tu cueillis, parmi les feuilles.
Emile Verhaeren
Nom d'auteur inconnu de moi.
RépondreSupprimerJe m'étonne que tu ne l'ait pas croisé en primaire.
RépondreSupprimerNon, j'en suis certain, le nom de l'auteur m'aurait marqué et le texte m'est inconnu.
SupprimerTiens, maintenant je m'appelle anonyme ! C'est nouveau (CALYSTEE)
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