Pourtant ils sont comme des flashs, figés mais palpitants, comme ces lettres dans la fausse lumière sous le tunnel. Avant le tunnel, après le tunnel, rien, le noir : l'appareil n'a pas fonctionné. L'image suivante, c'est un jardin en bord de mer, à Naples. Nous y avions fait la connaissance de deux vieux ( peut-être plus jeunes que moi aujourd'hui ?) messieurs. Aujourd'hui, ils ont la prestance de Vittorio de Sica. Pierre parlait italien, moi pas encore et je ne pouvais comprendre vraiment ce qui les faisait beaucoup rire. Et traduire est lassant pour celui qui est en conversation. Alors écoutais-je aussi la mer et les rumeurs de la ville, derrière nous.
Tu as raison sur les souvenirs.
RépondreSupprimerCornus : j'y ai lié une de mes passions : la photographie.
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