Vous qui venez ici
Dans une humble posture,
De vos flans alourdis
Déposer un fardeau,
Veuillez, quand vous aurez soulagé la nature
Et déposé dans l'urne un modeste cadeau,
Épancher de l'amphore un courant d'onde pure
Et, sur l'autel fumant poser en chapiteau
Ce couvercle arrondi dont l'austère jointure
Aux parfums indiscrets doit servir de tombeau
Alfred de Musset
Ah il est joli celui-ci, tout en élégance et discrétion. Bravo Alfred ! Je vais peut-être l'afficher chez moi sur la porte du saint lieu.
RépondreSupprimerPlume : j'en ai bien envie aussi. En rajoutant peut-être une autre phrase de notre cher Alfred : "Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée" !
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