Les piles, qui recevaient l'eau depuis la hauteur de Chaponost grâce à des tuyaux de plomb (tous disparus aujourd'hui), et permettaient de la remonter sur la colline de Ste-Foy-lès-Lyon (principe des vases communicants), sont évidemment plus massives même si les architectes romains les ont percées d'arcades (ce qui les a fragilisées d'autant). Une partie en a été détruite pour tracer la route. On en a pourtant conservé de beaux restes. Mais le site est moins "charmeur" que celui du Plat de l'Air.
Personnellement, j'ai connu ceux de Beaunant bien avant ceux de Chaponost. Et oui, le contexte urbain et routier était beaucoup moins intéressant.
RépondreSupprimerBel ouvrage !
RépondreSupprimerCornus : il y a d'autres vestiges à travers les monts du Lyonnais. Mais moins impressionnants.
RépondreSupprimerCâo : eh oui, un travail de romains ...
Calyste> Et j'en connais d'autres aussi : Mornant (bien connu) et en pleine campagne du côté de Saint-Maurice-sur-Dargoire. Je ne connais pas le morceau connu (mais pas spectaculaire du tout) à Saint-Martin-la-Plaine, commune que je connais pourtant fort bien. A noter cependant que jusqu'à il y a 10-15 ans (et encore), sauf à considérer une documentation très spécialisée et non accessible aux amateurs dans mon genre, on avait très peu de possibilités pour s'informer sur les lieux pour les voir. Je trouve un peu lamentable qu'on ait attendu aussi longtemps (je me faisais la réflexion au début des années 1990) pour mettre en valeur un tel patrimoine qui était comme abandonné (pris dans des fourrés comme c'était le cas de ce que je connais du côté de Saint-Maurice-sur-Dargoire. Là, ça a enfin changé, dirait-on.
RépondreSupprimerCornus : j'en ai vu aussi dans mon repérage d'étudiant (même si le but était de localiser les parties souterraines), mais j'ai complètement oublié où elles se trouvent.
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