Mais parfois arrivent des individus munis d'un caddie ou d'un grand sac qui se jettent sur le présentoir et raflent une quantité impressionnante d'ouvrages, favorisant dans leur choix (si l'on peut parler de choix) l'état du bouquin à sa valeur littéraire. Leur but évident est d'aller ensuite les revendre de 3 à 5 euros l'unité. Ainsi une sympathique pratique civique est-elle transformée en moyen de se faire du fric. Non seulement ça m'exaspère mais ça me dégoûte. Un jour, avec une mamie, nous avons montré les crocs et le profiteur, devant notre hargne (pas question de faire simplement la morale dans ces cas-là, ils n'ont aucune ide de ce qu'est la morale), a fini par céder et est reparti la queue entre les jambes. Peut-être est-il revenu au bout de dix minutes, mais qu'est-ce que ça fait du bien de dire son fait à un salaud !
Diantre, je n'y avais même pas pensé (que cela pouvait se prendre pour se vendre). 3 à 5 €, cela me semble beaucoup comme prix quand même. Combien ça peut être revendu en boutique ?
RépondreSupprimerCornus : ça dépend des boutiques. Un poche d'occasion se vend entre trois et cinq euros, sauf chez Emmaüs (50 centimes, 1 euro les trois).
RépondreSupprimerCalyste> Je réfléchissais par rapport à la marge. Si c'est vendu 3-5 euros, cela a été acheté au moins trois fois moins cher, sauf si c'est le bouquiniste qui vient se fournir directement !
RépondreSupprimerCornus : j'ai vu à Emmaüs des gens qui prenaient des tonnes de livres, sans doute pour les revendre ailleurs. Donc 50 centimes deviennent plusieurs euros. Belle marge en effet.
RépondreSupprimerCalyste> Cela me sidère !
RépondreSupprimerCornus : moi, ça me révolte !
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