Bien sûr, les plus jeunes ne le connaissent pas. Qui se souvient aujourd'hui de Roland Topor 1938-1997), ce touche-à-tout (dessin, illustration, écriture, mise en scène) de l'art des années soixante-dix /quatre-vingts, en particulier collaborateur du journal Hara-Kiri ?
Trouvée chez Emmaüs sa fausse autobiographie : Mémoires d'un vieux con, publiée en 1975. C'est une sorte de "A la manière de..." : il y raconte une fausse vie de peintre mondialement connu , en rajoutant volontairement sur l’autosatisfaction et sur l'humour. Hélas, cet humour a aujourd'hui beaucoup vieilli car certaines piques s'adressent à des gens maintenant oubliés ou connus à l'époque dans un univers uniquement parisien.
Heureusement, il y a de très bons passages sur Lénine, Staline, Hitler, .... et des trouvailles qui m'ont beaucoup fait rire.
(Topor, Mémoires d'un vieux con. Ed. Balland)
Roland TOPOR n'avait pas le permis de conduire des véhicules avec un moteur à explosions.
RépondreSupprimerEn conséquence, il prenait le taxi.
Il a écrit un opuscule sur les chauffeurs de taxi parisien, pas piqué des hannetons !
Suranné, sûrement, ce petit texte, puisque nous sommes à l'ère des transports Uber et Oui-Oui.
Je le connais de nom. A défaut d'être con (enfin je crois), serais-je vieux ?
RépondreSupprimerChroum : je ne connais pas l'opuscule (pas plus que Uber and Co) mais j'ai un peu la nostalgie de Hara-Kiri en revanche.
RépondreSupprimerCornus : ça viendra, ça viendra....