C'est en voulant faire un cadeau à ma sœur que j'ai connu cette écrivain, Brigitte Giraud, qui vit actuellement à Bron, dans la proche banlieue lyonnaise, où elle œuvre pour l'annuelle Fête du livre.
La Chambre des parents, paru en Livre de poche, raconte en alternance la jeunesse d'un homme et son séjour à l'âge adulte entre les murs d'une prison, plus exactement les derniers instants de ce séjour en prison, au moment où il va devoir quitter son compagnon de cellule, Mario, dont on peut dire que c'est devenu un ami, son ami, le seul, à qui petit à petit, il confie tout, sauf une chose, son secret que l'on n'apprend seulement dans les dernières pages du livre.
Côté positif: c'est un petit livre vite lu où le fait que l'écrivain soit une femme ne gêne en rien la crédibilité du personnage-narrateur masculin. Un style froid et neutre, ne cherchant jamais l'effet appuyé ou l'émotion bon marché.
Côté négatif: c'est un petit livre vite lu et donc aussi vite oublié, où l'on retrouve pour le énième fois le ressort dramatique du secret.
Qu'il y ait trois lignes de positif contre deux de négatif poussent à croire que j'ai aimé ce livre. C'est allé un peu vite. Disons qu'il est comme certains papes: de transition.
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