Depuis que je sais lire, ça ne m'était jamais arrivé, je crois. J'ai pourtant essayé, persévéré au point de parvenir à tourner la dernière page. Il faut dire que les premières ont été lues alors que les antihistaminiques que m'avait vendus la pharmacienne pour calmer mon allergie aux pollens avaient tendance à me fourrer assez vite dans les bras de Morphée. et quand je lis par petits bouts, c'est en général ce qui arrive. Bref, je n'ai strictement rien compris à ce polar. Pourtant, les phrases en sont simples, il est écrit au présent (ce qui n'est pas trop pour me plaire). Bon, c'est vrai, le nombre de personnages est assez impressionnant et ces patronymes, prénoms, diminutifs islandais ont tendance à devenir dans ma tête un sacré salmigondis, mais ce n'était pourtant pas la première que je faisais face à cette difficulté.
Quant au titre, rien à voir avec l'intrigue !
(Arni Thorarinsson, L'Ombre des chats. Ed. Métailié. Trad. de Eric Boury.)
Ah pauvre Calyste te voilà victime de la mode du polar islandais (et nordique en général). Et comme à chaque fois qu'il y a mode, on vend tout et n'importe quoi. Je me suis fait avoir aussi. Maintenant je me méfie, et j'évite carrément certains auteurs. Je trouve ça dommage parce que, sans nier que certains sont plutôt bien, beaucoup me paraissent surtout "alimentaires", et le roman islandais non policier est à mon sens bien plus remarquable.
RépondreSupprimerAh les noms, diminutifs et patronymes, ça me fait rire. T'imagines un Islandais, ou un Chinois, ou un Néo-Zélandais se dépatouillant avec les personnages de Simenon ? 😁😁😁
Et moi qui n'aime pas les diminutifs...
RépondreSupprimerah moi çà m'arrive régulièrement de ne pas comprendre ce que je lis, quand je n'entre pas dans un style, ça ne fait pas sens !
RépondreSupprimerPlume : pourtant, cet auteur (que j'avais oublié de mentionner) est assez coté !
RépondreSupprimerCornus : j'en ai horreur aussi.
Karagar : ça, ça m'est arrivé pour Ulysse, de Joyce !