La machine à écrire, son cliquetis et ses accessoires, l'effacil, le stencil et le carbone, nous paraissaient relever d'une époque lointaine, impensable. Pourtant, quand on se revoyait quelques années plus tôt, en train de téléphoner à X dans les toilettes du café, de taper un soir une lettre à P sur l'Olivetti, il fallait bien reconnaître que l'absence de portable et de mail ne tenait aucune place dans le bonheur ou la souffrance de la vie.
Annie Ernaux, Les Années
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