Quand un terme aussi savant peut s'appliquer à un mot très ordinaire : foutu.
- je suis foutu : je suis perdu.
- il n'est pas foutu de faire ça : il n'est pas capable de faire ça.
- elle a un foutu caractère : elle a un caractère détestable.
- nous avons eu une foutue chance : nous avons eu une chance extraordinaire.
- ce mec est très bien foutu : ce mec a un physique magnifique.
- qu'est-ce que tu as foutu ? : qu'est-ce que tu as fait ?
- je suis mal foutu aujourd'hui : je suis patraque aujourd'hui.
- ils lui ont foutu une belle rouste : ils lui ont flanqué une belle rouste.
- je l'ai foutu en l'air : je l'ai jeté.
- on l'a foutu à la porte : on l'a mis à la porte.
- il s'est foutu de moi : il s'est moqué de moi.
Ah oui, pas mal.
RépondreSupprimerFoutu con, FOUTRE, ce verbe foutu n'importe comment, mal fagoté, que je croyais inutilisable, terni comme une ampoule grillée et complètement foutue, fallait y penser !
RépondreSupprimerSigné : Jean-Foutre.
Verbe très apprécié à la fin du XVIIIe siècle.
RépondreSupprimerCornus : mal foutu ?
RépondreSupprimerChroum : c'est ce qui me plaît justement en lui. Il parle de lui-même.
Pippo : Foutrebleu !