samedi 9 février 2019

J'ai mal à ma péninsule

Je suis très agacé, voire profondément attristé, de ce qui se passe aujourd'hui entre les deux pays frères que sont pour moi la France et l'Italie. Le palais Farnèse est vide, l'ambassadeur ayant été rappelé, et les mots doux fusent de part et d'autre des Alpes.

Nos hommes politiques s'indignent de la façon dont on les traite dans la péninsule. Je ne cautionne pas du tout les formations politiques au pouvoir en ce moment en Italie mais, outre le fait qu'elles adoptent une attitude visant uniquement les élections européennes (mais fait-on autre chose chez nous ?), je pose la question : qui a commencé ? Notre donneur de leçon national a-t-il jamais eu l'intention d'établir un consensus avec nos voisins en ce qui concerne le refoulement des immigrés à la frontière à Menton ? Non. A-t-il réfléchi en traitant de légère la position italienne face à la déferlante d'immigrés dans ce pays, en Sicile particulièrement (alors que la France a adopté une attitude encore plus ferme)? Non. C'est bien de dire que les Italiens sont nos cousins, encore faudrait-il ne pas les considérer comme de lointains parents de province un peu demeurés.

Cocteau disait : "Les français sont des italiens en colère." Comment s'étonner maintenant si les italiens deviennent des français en colère ?

4 commentaires:

  1. cousins, cousins, cousins, comme tu y vas :)

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  2. Bon j'avais renâclé à dire comme Karagar même si je l'ai pensé très fort, mais maintenant qu'il l'a dit, je le redis ! :) Nous sommes quelques-uns à avoir le cousinage beaucoup plus excentré par rapport à la Mer du Milieu !

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  3. Cornus : j'ai essayé de faire court mais précis.

    Karagar : je persiste et je signe.

    Plume : moi qui suis, apparemment d'origine normande, je pourrais aussi me sentir "excentré". Eh bien non.

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