"Suite" des Chaussures italiennes mais pouvant aussi bien se lire indépendamment, Les Bottes suédoises est le dernier roman de Henning Mankell, écrit peu de temps avant sa mort en 2015.
La question de savoir qui est le pyromane qui s'attaque à de vieilles maisons de l'archipel est très secondaire par rapport à ce qui fait l'essentiel de l'intérêt de ce roman : le vieillissement d'un homme solitaire qui se rapproche peu à peu de sa fille dont l'existence lui avait longtemps été cachée par la femme avec qui il l'avait conçue.
Un roman crépusculaire aux analyses psychologiques fines, tout à la fois sombre et tendre, comme souvent chez Mankell, et que l'on lit différemment sans doute en sachant que c'est le dernier. L'auteur a-t-il eu la prémonition de sa propre disparition lorsqu'il écrit ses dernières phrases ? " L'automne serait bientôt là. Mais l'obscurité ne me faisait plus peur."
(Henning Mankell, Les Bottes suédoises. Ed. du Seuil. Trad. de Anna Gibson.)
Il est sur la pile, pour le jour où j'aurai de nouveau le temps de lire...
RépondreSupprimerPlume : tu as déjà lu Les Chaussures italiennes ?
RépondreSupprimerOui, et beaucoup aimé. Comme à peu près tout Mankell. Finalement ce sont ses Wallander qui m'emballent le moins. Mais c'est une toute petite restriction !
RépondreSupprimerPlume : pour les polars, je préfère Indridason mais Wallander, c'est pas mal non plus.
RépondreSupprimerJ'ai été plus touché par l'artisan des chaussures italiennes que par les gros sabots suédois, mais les deux sont très bons !
RépondreSupprimerEt chez Wallander, j'aime bien le coté essoufflé du mec qui a arrêté de fumer !
Chroum : ce qui ne va pas tarder à m'arriver si je parviens à m'en tenir à ma (encore vague) résolution....
RépondreSupprimer