lundi 25 février 2013
Y croire
Des nuits qui sont de vraies nuits. Se réveiller reposé en oubliant ce que l'on vient de rêver. Juste un instant de doute, à imaginer ce que l'on a bien pu oublier. Mais non, rien, c'est vacances. S'entraîner dans la matinée à ne pas être pressé, à inventer ce que l'on va pouvoir faire ou ne pas faire. Feuilleter un magazine, trouver les mots croisés décidément trop faciles. Entendre au-dessus les déjà retraités s'activer comme si 24 heures ne leur suffisaient pas. Voir venir midi et se dire qu'il faudrait bien manger un peu. Replonger dans la sieste en suivant Audrey Hepburn entre les pages d'un livre que l'on tient encore en main en se réveillant. Et puis laisser couler l'après-midi. S'occuper à un petit truc, histoire de ne pas avoir mauvaise conscience. Tiens, il fait nuit, il neige mais tu n'as pas à sortir. Te dire que ton appartement est décidément bien beau maintenant et que tu as de la chance. Y croire, surtout, y croire.
À quelques détails près, c'est comme un compte-rendu des mes journées en ce moment !
RépondreSupprimerJe crois que mes courtes vacances ne se passeront pas exactement comme cela.
RépondreSupprimerUne baisse de rythme à savourer intensément. Très bonnes vacances à toi!
RépondreSupprimerLa Plume: et à celui que seront bientôt toutes les miennes...
RépondreSupprimerCornus: qu'est-ce à dire ?
Laurent Pierre: merci à toi. En te lisant de mon côté, je vois que cela ne se passe pas trop mal pour toi non plus...
Le problème est que je ne vais pas me pas déconnecter et mes craintes se sont vérifiées : le travail à faire avant mes vacances de lundi soir n'a pas pu être 100 % terminé à cause de personnes qui manquent de rigueur et de fiabilité, côté anglais. Et parce qu'hier, en pleine visite, j'ai reçu un appel téléphonique parce qu'en haut lieu on voudrait que je fasse absolument une intervention alors que je serai en vacances (Pâques). Et il en est hors de question. Il y a des moments où on se demande si on ne devrait pas prendre de vacances OU se rendre au contraire injoignable sans se soucier de rien. Certains partent bien en vacances sans avoir fait ce pourquoi ils s'étaient engagés. Bref, on l'aura compris, je suis énervé et j'avais vu venir que je n'aurais pas la paix.
RépondreSupprimerCornus: le pire, avec les technologies modernes, c'est que l'on est toujours joignable! Courage.
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