C'est étrange, l'écriture. Hier soir, je n'étais pas du tout parti pour rédiger un billet aussi long (il m'a tout de même fallu deux heures, corrections comprises) ni de cette teneur.
L'idée de disserter sur le chiffre sept m'est venue après un commentaire que j'avais laissé chez Olivier Autissier, à propos de sa présentation de Lisbonne comme une ville aux sept collines. J'ai écrit un petit texte opposant le système "septimal" et le système décimal mais l'inspiration a vite tourné court et je n'étais pas satisfait des quelques lignes que j'avais réussi tant bien que mal à pondre. Ce n'était pas drôle du tout (d'ailleurs ce n'était pas l'idée de départ) et ça ne risquait pas d'intéresser qui que ce soit. Et puis des textes sur le chiffre sept, Google en regorge, certains assez sérieux, d'autres totalement délirants. Pourquoi en imposer un supplémentaire, ajouter une banalité à d'autres banalités?
Alors que je m'apprêtais à effacer définitivement le mien et à tourner la page, le Serpent (ou peut-être Lilith, mon cher Christophe, quoique je la fréquente assez peu) m'a soufflé une petite plaisanterie. Et de fil en aiguille, j'y étais encore deux heures plus tard. Deux heures de travail mais deux heures de grand plaisir aussi car les idées venaient aisément et j'éprouvais une espèce de jouissance à défiler le texte. Il m'est même arrivé de rire moi-même à l'émergence d'une pirouette, à l'arrivée d'une idée sortie je me demandais bien d'où.
Ce n'est pas la première fois que cela m'arrive mais de façon aussi radical, je pense que si. Il est vrai que souvent je m'installe avec l'intention claire d'écrire sur tel ou tel sujet et qu'à l'arrivée, j'ai parlé de tout autre chose. Les méandres de la pensée et des associations d'idées. Mais ce qui est surprenant, c'est que la relecture demande très peu de corrections, comme si les doigts savaient de quoi il allait être question avant même le cerveau. Bien sûr, je n'ai qu'un cerveau (si, si) alors que j'ai dix doigts.... Euh! Une seconde, je compte.
Dix doigts, voilà qui laisse libre court à l'imagination :)
RépondreSupprimerQue tu as fertile, je te connais, Olivier :)
RépondreSupprimerBon, puisque KarregWenn s'est abstenue, j'avoue, il se trouve que Kemper est également bâtie sur sept collines. Voilà, c'est dit !
RépondreSupprimerFaute avouée à demi pardonnée.... Voilà qui crée un lien entre nous alors, puisque ma ville natale, Saint-Étienne, est aussi censée posséder sept collines!
RépondreSupprimerKab-Aod > KarregWenn ne s'est pas abstenue, elle n'a jamais compté...
RépondreSupprimerTon honnêteté te perdra, KarregWenn!
Mais si, mais si, tu comptes beaucoup, KarregWenn!
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