La mauvaise Éducation à la télévision l'autre soir. J'aime Almodovar. Tout ou presque. Et là encore, j'ai marché.
Cette histoire d'enfants abusés dans un pensionnat religieux et qui se retrouvent dans le milieu du spectacle à l'âge adulte est parfois à la limite du crédible. Mais l'art d'Almodovar d'enrouler les situations est tel qu'on est indulgent avec lui, qu'on fait semblant d'y croire, d'avaler cette intrigue tenant à la fois du film noir et du roman réaliste à deux sous.
Je ne sais pas si le réalisateur se moque de nous mais il s'en moque avec talent. Et c'est bien ce qu'on demande au cinéma: être une illusion plaisante!
Tous les films d'Almodovar éclatent de vie. Ce sont pour moi de joyeuses éclaboussures dont je ne me lasse pas.
RépondreSupprimerD'accord avec toi et Kranzler sur Almadovar en général. Beaucoup moins sur 'la Mauvaise Education' en particulier. Par rapport à d'autres, je lui avais trouvé un goût d'inachevé décevant...
RépondreSupprimerMais peut-être était-ce voulu...?
Je n'ai pas regardé cette retransmission, tout bonnement parce que je possède déjà ce film en DVD.
RépondreSupprimerLa crédibilité d'une histoire n'est pas mon souci quand la narration baigne dans la poésie. Ce film me captive, mais sans-doute aussi parce que le sujet du travestissement me fascine.
Je n'ai pas regardé la diffusion de l'autre jour car nous avions visionné le DVD il y a un mois à peine.
RépondreSupprimerJ'ai été impressionnée par ce film que je trouve très fort, comme beaucoup de film d'Almodovar. Et assez dérangeant aussi (ambiance lourde).
Tout le monde ici semble être d'accord, peu ou prou, sur la qualité de cinéaste d'Almodovar. Je m'en réjouis.
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