lundi 15 décembre 2025

Addiction

Dernièrement, appel d'un ancien ami que j'avais envoyé balader à cause de son addiction de plus en plus sévère à l'alcool. (C'est fou d'ailleurs ce qu'en ce moment je retrouve certaines connaissances et j'en perd d'autres, ceux qui meurent !)

Au bout du fil, il avait l'air sobre : il a arrêté de boire depuis trois semaines et compte bien continuer. Mais, mais, mais .... il prévoit déjà une trêve pour les festivités de fin d'année. Je ne crois pas qu'il tiendra le coup. Je lui ai conseillé de contacter les AA. Le frère de Pierre s'en était sorti comme ça ! 

dimanche 14 décembre 2025

Heureuse surprise !


A la télévision, il y a peu, j'ai vu Joan Baez, certes vieillie mais toujours vivante ! Je la croyais morte depuis longtemps mais, finalement, elle n'est pas aussi vieille que ça (née en 1941). Elle me rappelle toute mon adolescence, particulièrement avec cette chanson. 

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samedi 13 décembre 2025

Besoin d'air (3 et fin)

La dernière étape nous conduira à St-Michel-sur-Rhône(42). Cette commune borde le Rhône , d'où le fait que je connaisse son existence mais l'essentiel du bourg est plus haut, dans les contreforts du Pilat. Rien de bien remarquable si ce n'est, de l'autre côté de la vallée du Rhône, le panorama sur les Alpes, par temps clair. 
Je n'ai pas pu faire mieux.


Il existait une chapelle primitive avant le XIIIe siècle à l'emplacement de cette église construite à cette époque. Elle est reconstruite au XVIIe siècle, seul le chœur à fond plat étant conservé. Un clocher à flèche est construit en 1875, mais la foudre provoque un incendie en 1907. L'église parvient à être sauvée. 
Eglise St-Michel


Mais ce qui m'a le plus impressionné, ce sont les arbres près de l'église, arbres dont, sans doute, on ne compte plus les ans et les les troncs sont soutenus par des chaînes impressionnantes)




Photo empruntée (il faisait meilleur ce jour là !)

(Photo empruntée)

Château-Grillet (vignoble de blanc au bord du Rhône )(photo empruntée)


Nous avions l'intention d'aller sur l'Ile du Beurre (Tupin et Semons, 42) mais ce sera pour une autre fois.

vendredi 12 décembre 2025

Besoin d'air (2)

Après Lupé, Chavanay dont j'ai déjà plusieurs fois parlé. Mais j'y étais allé seul et le copain voulait connaître. Peut-être verrez-vous des photos répétitives mais rassurez-vous : je ne répéterai pas les explications historiques. 
Un murier bien isolé





Eglise Ste-Agathe






Rue du moulin





Ce pont, qui m'emmenait chez Kikou, n'existe plus, emporté par la crue le la 
Valencize en 2024







Waff waff

Bassin de la Serve (pour les joutes)



jeudi 11 décembre 2025

Besoin d'air ! (1)

 Lupé : 

Ces jours-ci, j'avais encore plus envie de bouger que d'habitude. Aussi hier suis-je reparti sur les routes direction la RN 86, au sud de Vienne. Principalement pour faire découvrir Chavanay à mon compagnon de virée. Mais la première étape fut un peu plus au sud, à Lupé (42), traversé mais jamais visité. 

Le site fut d’abord occupé par une villa gallo-romaine (villam lupoicam). Lupé apparaît dans l’histoire à travers quelques dates. À l’époque mérovingienne, en 665, un des premiers seigneurs de Lupé, Valdebert, assiste son parent, saint Ennemond, archevêque de Lyon, dans ses derniers moments.

On retrouve mention en 1066 d’un seigneur de Lupé, Guigo Falasterius, dans le cartulaire du monastère de Saint-Sauveur-en-Rue. Cette noble famille Falasterius (nom francisé en Falatier) fait construire le castrum à la fin du XIIe siècle et le conserve pendant plus de cinq cents ans en le transmettant toujours par les femmes. La dernière descendante des Falatier, Louise, épouse un seigneur voisin, Gastonnet de Gaste qui, chambellan de Charles Ier de Bourbon, comte de Forez, en obtient les droits de moyenne et haute justice pour sa seigneurie de Lupé. Leur fils fut chambellan du roi Louis XI et leur petit-fils, chambellan du roi Charles VIII.

Le personnage le plus marquant de cette famille fut Marguerite de Gaste de Lupé, d’une rare beauté, qui inspira Honoré d'Urfé pour son roman L'Astrée. Son frère Anne d'Urfé, poète, très amoureux de la dame lui dédia de nombreux vers. Mais c'est Jean d'Apchon, baron de Montrond, qu’elle épousa en 1570. Restée veuve, elle se remarie en 1580 avec Aymard de Grolée-Mouillon, baron de Bressieu en Dauphiné. De leur union va naître Catherine qui transmet en 1598 la terre de Lupé à son mari Rostaing de la Baume, comte de Suze. Commence alors pour Lupé une période de fastes et de splendeur. Les différentes alliances par mariage ont fait des descendants des Falatier, des personnages riches et titrés. Ils vivent entre leurs cinq châteaux : Lupé en Forez ; Rochefort en Forez ; Bressieu en Dauphiné ; Montrond en Forez ; et Suze la Rousse, en Provence. Cette période de prospérité dure pendant tout le XVIIe siècle.

Le château de Lupé :


Situé à la sortie amont des gorges de Malleval de la rivière Batalon, non loin du Rhône, le château contrôlait et défendait l’accès au plateau qui dessert le mont Pilat. Tel qu’il se présente aujourd’hui, il a la forme d’un polygone irrégulier, ressemblant à un D majuscule qui semble suivre le socle rocheux sur lequel il est construit et s’articule autour d’une intéressante cour intérieure.

 Au début du XVIIIe, la famille est pratiquement ruinée et, après avoir vendu la baronnie de Bressieu en 1720, ils se séparent de Lupé en 1734. Le château sort alors définitivement de la famille des grands seigneurs de Lupé et sera revendu cinq fois. Monument historique.


Mes photos (ce village pourrait être magnifique s'il était restauré ! Peut-être souffre-t-il de sa trop grande proximité avec Malleval, beaucoup plus connu !) 


Eglise Ste Blandine








Encore un !

J'avais annoncé la mort des deux mères. Maintenant, c'est au tour d'un père, ancien copain de régiment de Pierre, mort d'une maladie du foie (rien à voir avec l'alcool) dont je n'ai pas retenu le nom. On l'enterre lundi après-midi à Saint-Galmier (42), mais je ne pourrais pas y être : lundi en début d'après-midi, j'assiste à un autre enterrement à Villeurbanne. Je crois que cela me suffira !

dimanche 7 décembre 2025

Deux galeries le même jour.

-  D'abord, l'expo dont je n'ai pas pu assister au vernissage à la galerie JeanLouisMandon, tout près de Bellecour : l'exposition de peintures de Hideco Hatton Souchon, né en 1943 à Tokyo : des fleurs, des fleurs, des fleurs aux dessins d'une délicatesse extrême et en même temps où transparait une mystérieuse puissance.  Elle a vécu au Japon, en Ethiopie, en Egypte et en Roumanie, et réside actuellement en France dans l'Ain, près de Lyon.






- Puis, en rentrant chez moi, toujours place Bellecour, mon œil est attiré par la sensualité des statues de femmes que je peux voir à travers une vitrine : à la Artclub Gallery, c'est Josepha qu'on expose (bronze et résine). Je découvre et j'aime beaucoup.