Puis, tournant le dos à l'aqueduc (de Beaunant), j'ai suivi une petite route étroite et boisée qui m'amena, sans que je l'ai prévu, au Fort de Côte-Lorette, à Saint-Genis-Laval (fin XIX°). Là encore, impossible d'entrée : l'accès en est interdit, bien qu'il soit apparemment vide. J'en avais entendu parler lors d'une visite à la prison de Montluc (où, entre autres, Jean Moulin et Marc Bloch furent internés). Car c'est dans cette prison que, le 20 août 1944, les allemands prélevèrent 120 otages, les regroupèrent dans la maison du gardien du fort de Saint-Genis et les fusillèrent avant de mettre le feu au bâtiment. Sur l'emplacement de la maison, dont il reste un pan de mur, est installé un mémorial dédié aux martyrs.
Des prélèvements sans doute réalisés avec la complicité de la Milice. Il y a eu quelques jours après, dans un contexte un peu similaire un massacre à Autun, toutefois avec moins de monde et les Allemands n'avaient pas sous le main une importante prison comme Montluc.
RépondreSupprimerCornus : tout ça pendant leur repli.
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